Serait-ce de mauvaise foi de justifier la procrastination par un certain nuage radioactif ? Je n'ai pas l'intention de vous ressortir un non-article comme celui-ci, une prétérition pour les adeptes et rassurez-vous, j'ai quelques idées en réserve (Pushing daisies pour les curieux) mais aujourd'hui ma motivation est faible. J'ai donc décidé de vous faire partager, si vous ne les connaissez pas encore deux courts-métrages qui m'ont marquée. J'avoue d'ailleurs mon énorme lacune dans le genre et vous invite à m'en faire découvrir davantage.
Bienvenue dans un univers décalé, poétique et très touchant, celui de Jérémy Clapin.
Une histoire vertébrale (2004)
Il est difficile de mieux résumer cette histoire que ne le fait le titre, devant ces images ma première réaction fut la surprise, en effet la vision de ce petit monsieur dont la colonne vertébrale est tordue prête à sourire mais pas un sourire moqueur... Ces personnages simples, évoluent dans deux univers opposés. Sauront-ils se rejoindre ?
Le personnage masculin a la tête tournée vers le sol, il ne peut pas entrer en communication avec son environnement, il ne vit donc qu'à travers l'art c'est-à-dire le cinéma...
Si le ton du premier court-métrage se veut léger, rappelant les histoires pour enfants, celui du second est bien plus grave. On passe donc d'un personnage dépressif mais amusant devant lequel il est aisé de s'attendrir à un autre, bouleversant. Le thème principal est la schizophrénie, mais ce personnage littéralement "à côté de ses pompes" peut renvoyer à d'autres maladies mentales ou même à chacun d'entre nous, lorsqu'il n'est plus en phase avec le monde.
Skhizein (2008)
Les BO ont été composées par Nicolas Martin, "La météorite" refléte à merveille l'ambiance du film... Vous trouverez plus d'informations les concernant sur ce site consacré aux deux oeuvres :
EDIT : J'ajoute La Maison en petits cubes court-métrage japonais qu'un ami m'a fait découvrir, encore plus triste par les temps qui courent. C'est poétique, ça parle du souvenir, c'est écrit par Kenya Hirata et réalisé par Kunio Kato.
(3 prix : l'oscar du meilleur court en 2009, prix Hiroshima en 2008 et Cristal d'Annecy)
EDIT
Du 1er au 8 avril se déroulait le festival du cinéma européen à Lille mettant à l'honneur le court-métrage. Le premier prix a été remporté par